Exposition de peintures et aquarelles 

d’Hervé REB

du 11 au 28 février 2025

En tant qu’artiste, je suis à la fois autodidacte et un peu compulsif, ce qui explique le caractère pluri médiatique de ma production.

Je reste attaché au dessin et à la démarche initiatrice d’un tableau, quelle que soit la technique finalement utilisée.

Majoritairement, je pratique, par goût l’aquarelle. Mais il y a tant de techniques possibles avec ce média, qu’un complément d’information me semble utile :

Pour l’aquarelle, je choisis un papier de 300g/m² avec grain torchon.

Je commence, la plupart du temps, par mouiller beaucoup le papier, après dessin ou esquisse, puis, je « pigmente » la zone mouillée afin de réaliser les fonds, les ciels ou les zones claires (comme par exemple avec des jaunes pour les feuillages et végétations). Ensuite je laisse sécher soit à l’air libre soit avec un sèche-cheveux.

Après séchage, je traite en mouillé sur sec les valeurs intermédiaires, puis après un nouveau séchage, je termine avec les valeurs fortes. Ce travail en trois temps est intéressant car il suit la logique du tableau (fonds et arrières plans, moyens plans, puis premiers plans). Il est important de ne pas trop revenir sur le travail déjà réalisé, afin d’éviter l’épuisement ou la saturation du support.

Il est important de programmer son travail afin, ensuite, d’être efficace, et d’éviter les surcharges. Il est préférable de travailler le papier en une seule fois, et de bien organiser les phases d’intervention.

En général, les aquarelles sont fragiles, et leur conservation est mieux assurée par une mise sous verre. Il est, selon moi, indispensable de compléter l’encadrement par l’adjonction d’un « passe partout ».

Les tableaux réalisés au « rotring », sont en général conçus à partir d’une vue photographique. Le papier est toujours de type « canson », souvent mi-teinte. Cette nuance de base permet ensuite de travailler avec des traits de couleur sanguine à la base, les contrastes sont renforcés par du sépia, et parfois du noir. Cet échelonnement de couleurs permet d’aider à la profondeur. Puis, en tout dernier lieu, des traits ou surfaces de lumière sont assurés au moyen de pastel sec blanc.

Les tableaux réalisés à l’huile ou à l’acrylique permettent de travailler dans la matière. La grosse différence réside entre les deux médias dans les temps de séchage : long  à l’huile et bref à l’acrylique. Mais globalement, Il y a peu de différence au niveau de la procédure.