Du 04 au 28 novembre 2025

 Vernissage Jeudi 06 novembre à 18h30

 

Une renaissance par l’image.

Je n’ai pas choisi la photographie. C’est elle qui m’a choisie, dans un moment de bascule, quand la maladie a bouleversé ma vie. J’étais esthéticienne – masseuse dans un spa hôtelier pendant plus de dix ans, et du jour au lendemain, je n’ai plus pu exercer. Mon corps, autrefois outil de soin, est devenu source de douleur. Mais dans cette épreuve, un nouveau regard s’est ouvert : celui de l’objectif.

Une thérapie par l’image.

C’est Stéphane, mon ami et mari, passionné de vidéo et de photo, qui m’a initiée. Il m’a transmis les bases, m’a encouragée, soutenue. Je me suis plongée dans les livres, j’ai appris la technique, exploré les angles, les lumières, les émotions. La photographie est devenue mon refuge, ma manière de me reconstruire, de m’exprimer sans mots.

Pendant un peu moins d’une dizaine d’année, j’ai photographié sans dévoiler mon travail. J’observais, je captais, je composais. Puis, il y a trois ans, j’ai décidé de franchir le pas : je me suis lancée à mon compte et j’ai commencé à exposer.

Le corps, la matière, l’âme.

Mon travail s’articule autour du corps, dans toute sa diversité. J’ai réalisé plusieurs séries sur le nu, avec une volonté claire : montrer les corps tels qu’ils sont, sans filtres, sans normes. Des corps vrais, puissants, fragiles, vivants. Je ne cherche pas à embellir, mais à révéler.

La nature en détail : mon regard macro

En parallèle de mes séries sur le corps et les collaborations artistiques, je consacre une grande partie de mon travail à la nature. J’aime capturer l’invisible, l’intime, le fragile, en particulier à travers la macrophotographie.

Les insectes, les fleurs, les oiseaux, les animaux en général deviennent les sujets d’un regard attentif. Je cherche à révéler les textures, les couleurs, les formes, en jouant sur des contrastes dynamiques et la couleur qui donnent vie à l’image.

Une rencontre inattendue : l’Afrique en lumière.

J’exposais à la galerie éphémère L’Emporium Rouge, Rue franche à Macon J’y ai rencontré Charles, qui tenait un magasin éphémère de vêtements et de masques africains. Ensemble, nous avons imaginé une collaboration autour de l’événement Aout of Africa. J’ai photographié les masques en y apportant ma touche personnelle sur fond noir. J’aime particulièrement les fonds noirs profonds, ils permettent de faire ressortir avec force les détails du modèle, de souligner les textures et de créer une atmosphère intense et expressive.

Cette rencontre a ouvert une nouvelle porte : celle d’un dialogue entre cultures, entre formes, entre regards.

Des galeries aux marchés de Noël

Ma première exposition, À fleur de peau, a eu lieu chez X’art, rue du Pont chez Olivier, il m’a donné ma chance. Puis sont venus d’autres lieux : galeries, bars, les marchés de Noël et les événements artistiques comme Festi Chânes.

Chaque exposition est une étape, une rencontre, un partage.

Je ne photographie pas pour plaire. Je photographie pour dire, pour ressentir, pour exister. Mon parcours est celui d’une femme qui transforme la douleur en beauté, le silence en image.

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